Activités
Journée d’étude des Amis de la M.D. 82
> 2023 Revel et l’abbaye-école de Sorèze
La bastide de Revel est fondée en 1342 sur les forêts de Vauré et Dreuilhe. Ce fut l’une des dernières bastides : elle s’organise autour d’une place centrale où convergent les rues organisées en damier. Elle est gérée par des consuls avec un pouvoir politique et administratif très étendu, ils ne rendaient compte qu’au roi.
Place du Marché
Détail de la charpente de la Halle
Le groupe sous la Halle
Revel fut créée pendant une période difficile, la guerre de Cent ans, et l’épidémie de peste de 1348 a pratiquement décimé toute sa population.
Notre tour de ville a commencé par la visite de l’église.
D’aspect néo-byzantin, l’église Notre-Dame-des-Grâces a été construite au milieu du XIVe siècle sur son emplacement actuel. Elle fut détruite et reconstruite six fois et d’importants travaux d’agrandissement et de consolidation ont eu lieu au XVIIIe et XIXe siècle.
Il a été utilisé du marbre extrait des carrières du Roy de Caunes Minervois. On y trouve des tableaux en bois marqueté d'après des oeuvres de Georges de Latour, le sol est en parquet et les vitraux donnent de la couleur à l’intérieur de l‘édifice. Il existe deux chapelles et l’orgue de tribune du XIXe siècle est inscrit au titre des monuments historiques.
La nef
et l’orgue
Marqueterie inspirée de Georges de Latour
Saint Joseph charpentier
Marqueterie d’après une peinture au Louvre de Pierre Mignard – La vierge aux raisins
En sortant on peut apercevoir les remparts collés à l’église. Cette muraille fut rapidement érigée dès 1355 permettant de mettre en place un système défensif pour la ville. Ces remparts étaient autrefois percés de quatre portes. Aujourd’hui, les grands boulevards qui font le tour de la bastide remplacent les remparts.
Durant notre promenade, nous avons pu découvrir l’ancienne bascule à bestiaux, une fresque peinte sur l’ancien mur du marché aux bestiaux et deux hôtels particuliers dont celui de Pierre-Paul Riquet.
Escalier majestueux art nouveau de la Médiathèque
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Elle possède environ 30 000 documents et gère 2 500 adhérents.
Plusieurs espaces sont à la disposition des usagers. En bas l’espace Médias, CD et DVD, et un accueil pour les expositions ; à l’étage les livres, enfants, adolescents et adultes.
Les bibliothécaires organisent de nombreuses animations pour les classes et des conférences à thème.
Après un excellent repas pris à l’auberge Le Saint Martin à Sorèze, nous sommes allés visiter l’abbaye école.
Ce lieu possède 3 hectares de toiture et un parc de 6,5 hectares.
Vue générale de l’Abbaye-Ecole de Sorèze
La galerie
Salle des illustres
L’abbaye école c’est 13 siècles d’histoire. Cette ancienne abbaye bénédictine a accueilli dès le XVIIe siècle une école avec un enseignement à la carte donné à de jeunes gentilshommes jusqu'à la fermeture, en 1722. Par la suite de profonds remaniements des bâtiments sont effectués pour ouvrir un collège. Les cours reprennent en 1759, lorsque dom Fougeras encourage de nouvelles méthodes d'enseignement. La qualité de l'enseignement est telle que Louis XVI en fait une école militaire en 1776.
Les jeunes nobles soumis à une rude discipline reçoivent une éducation solide en pratiquant des exercices physiques. L'école devient privée à la suppression des écoles royales militaires en 1793. Plus tard, les dominicains reprennent l'école en 1854 sous la direction d'Henri Lacordaire.
Malgré la volonté d'un groupe de personnes habitant la région, la structure ferme en 1991 mais laisse un véritable héritage patrimonial qui est encore visible de nos jours. Des enfants du monde entier ont fréquenté ce lieu, des élèves célèbres ont marqué l’histoire et on peut les découvrir dans la salle des illustres avec ses 52 bustes.
Détail du plafond dans la salle des illustres
Quelques illustres
Quelques Illustres dont Lapérouse
Depuis avril 2015, l’abbaye abrite le musée Dom Robert et de la tapisserie du XXe siècle.
Dom Robert a étudié au collège des Jésuites de Poitiers, puis à l’École nationale des arts
décoratifs de Paris. Il dessine d'abord des modèles pour la maison de soieries Ducharme à
Paris. Ses relations avec Jacques Maritain et Maxime Jacob le conduisent à entrer, en 1930, à
l'abbaye d'En-Calcat où il est ordonné prêtre en 1937.
Sa rencontre en 1941 avec Jean Lurçat qui l'a impressionné par ses premières oeuvres, des enluminures et des aquarelles, décide de son destin de peintre cartonnier. Ses oeuvres sont tissées à Aubusson chez Tabard puis chez Suzanne Goubely (l’Atelier Goubely). Entre 1947 et 1958, il continue son œuvre au monastère de Buckfast en Angleterre et, diffusé par de grandes galeries comme La Demeure à Paris, il connaît un succès grandissant. De retour à En-Calcat, en 1958, il trouve une fructueuse veine d’inspiration dans la nature environnante – faune et flore de la Montagne Noire – qui se concrétisera par un rythme soutenu de création de tapisseries jusqu’en 1994, où une chute l’oblige à cesser toute activité. Il s’éteint à En-Calcat en 1997, entouré de ses frères moines. Nous avons pu admirer des œuvres colorées, magnifiques, 30 tapisseries renouvelées chaque 3 ans.
Tapisserie de Dom Robert : l’arbre aux oiseaux
Dom Robert - tapisserie aux poneys vent d'ouest
Dom Robert – Tapisserie aux chevaux
Le retour à Montauban s’est déroulé sans problème, tous satisfaits de cette journée enrichissante.
Association des Amis de la Médiathéque Départementale de Tarn-et-Garonne
Déclarée à la Préfecture de montauban le 04 janvier 1993
N° W822000959
N° Siret : 318 199 676 00012
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